Les funérailles de BCE, vues par la presse mondiale
A l’instar des médias locaux en Tunisie, la presse électronique mondiale a accordé aux funérailles du président défunt, Béji Caid Essebsi, l’importance qu’elles méritaient.
En effet, le site de Paris Match a intitulé son article "Emmanuel Macron et le roi Felipe d'Espagne au dernier adieu à Béji Caïd Essebsi" et a mis l’accent sur le fait que Béji Caid Essebsi était le premier président démocratiquement élu de l’histoire de la Tunisie et que le président défunt est le premier président tunisien à décéder durant l’exercice de ses fonctions.
De son côté, le journal Le Monde a mis le titre suivant "La Tunisie rend hommage au président Béji Caïd Essebsi, mort jeudi" et a parlé des hommages spontanés des personnalités nationales et mondiales et du peuple tunisien au président défunt. Idem pour France 24 qui a mis un titre similaire et a parlé des répercussions du décès de Béji Caid Essebsi sur les prochaines échéances électorales.
Quant au journal Le Parisien, il a mis le titre suivant : "Béji Caïd Essebsi : la Tunisie enterre son président en présence de Macron" et s’est penché sur l’ampleur des funérailles nationales ainsi que les mesures sécuritaires exceptionnelles qui ont été prises pour assurer la sécurité des funérailles.
L’Agence de presse Reuters a mis le titre suivant "Tunisia bids farewell to president Essebsi at state funeral" (La Tunisie fait ses adieux au président Essebsi lors des funérailles nationales) et elle est revenue notamment sur la transition en douceur du pouvoir.
Par ailleurs, le journal américain, New York Times a publié “Tunisia’s Democracy Is Tested, and Pulls Through, After a President’s Death” (La démocratie tunisienne est mise à l’épreuve après le décès du président) et il est revenu sur le rôle joué par Béji Caid Essebsi depuis son retour sur le devant de la scène après la révolution, son élection à la tête de l’Etat dans un contexte national et régional tendu.